Analyse critique des études portant sur la thérapie à intonation mélodique pour les personnes atteintes d’aphasie
dc.contributor.author | Pelchat, Roxanne | |
dc.date.accessioned | 2015-03-06T16:41:00Z | |
dc.date.available | 2015-03-06T16:41:00Z | |
dc.date.issued | 2015-03-06 | |
dc.description.abstract | Bien que la thérapie musicale soit connue et utilisée depuis longtemps, c’est seulement en 1973 que le terme de Melodic Intonation Therapy (MIT) voit le jour, dans l’étude menée par Sparks et coll. Dans l’article apparu dans le Aphasia Research Unit, les auteurs présentent le MIT comme étant une nouvelle forme de thérapie de l’aphasie, qui peut être largement définie comme étant un trouble acquis expressif ou réceptif du langage oral ou écrit. Cette méthode ferait recours aux capacités latentes langagières de l’hémisphère non dominant du langage, soit l’hémisphère droit. Bien qu’elle célèbre tout juste son 40e anniversaire, la thérapie à intonation mélodique est tout de même considérée comme une méthode moderne à cause du nombre de recherches plutôt restreint effectué sur celle-ci. À la suite de sa définition, les études menées dans la même décennie tentaient de répondre à la question suivante: « De quelle manière la stimulation de l’hémisphère droit aide-t-elle à la réadaptation des fonctions langagières? » Les premières explications étaient très basiques, faisant référence aux champs entourant les traits extralinguistiques de la langue, soit l’aspect musical régi par l’hémisphère droit comme la mélodie et le rythme pour n’en nommer que quelques-uns. Plus les recherches ont avancé, plus les questions posées se sont spécifiées, faisant en sorte que les chercheurs ont pu cibler des domaines spécifiques du langage, tout en étudiant les changements observés comme suite à la thérapie. Le langage non propositionnel et sa conservation en sont des exemples. La population idéale pour la MIT et ses effets à long terme par opposition à ses effets à court terme semblent changer avec chaque nouvelle recherche et ne peuvent être démontrés clairement. Les effets au niveau cérébral, la question du bilinguisme, les variations de la thérapie et la familiarité avec l’interlocuteur sont quelques sujets également explorés au 21e siècle. Puis, certains chercheurs, comme Benjamin Stahl (2013), soulèvent une nouvelle série de questionnements: l’aspect mélodique est-il vraiment le facteur déterminant pour la réadaptation du langage? Se pourrait-il que le rythme joue un plus grand rôle que les autres sphères musicales utilisées dans le MIT? Dans ce projet de recherche, nous tenterons de répondre à différentes questions à propos de la thérapie à intonation mélodique tout en cherchant à explorer ses effets réels sur la réadaptation du langage. Cette analyse critique a pour but de recenser les résultats observés dans les études antérieures ayant été effectuées chez des sujets atteints de divers types d’aphasie. Les différentes interrogations des chercheurs mentionnées précédemment sont quelques exemples de points qui seront étudiés davantage dans la présente recherche. Puisqu’un certain nombre de recherches ont suscité un intérêt pour d’autres dimensions à considérer comme responsables de la réadaptation du langage, celles-ci seront aussi analysées. | en_CA |
dc.identifier.uri | https://laurentian.scholaris.ca/handle/10219/2338 | |
dc.language.iso | en | en_CA |
dc.title | Analyse critique des études portant sur la thérapie à intonation mélodique pour les personnes atteintes d’aphasie | en_CA |
dc.type | Article | en_CA |
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