Sanou, Boroma2015-12-172015-12-172015-12-10https://laurentian.scholaris.ca/handle/10219/2507Afin de comprendre la dynamique des interactions entre le capital social et l’auto appréciation de la santé des immigrants francophones, une étude qualitative a été réalisée de janvier à avril 2014 auprès de 22 immigrants originaires d’Afrique vivant à Sudbury. L’analyse des résultats, inspirée de la « Grounded Theory », a identifié quatre principaux thèmes tels que le capital social, l’accès et l’utilisation des services, les habiletés personnelles et les attitudes de la population d’accueil. Le capital social est faible en général. La solitude, la dispersion de la famille, la faiblesse du réseau des amis et des connaissances, la faiblesse du réseau associatif, la méconnaissance des règles et des lois et les obstacles liés à l’emploi, à la communication, aux diverses formes d’exclusion, au choc culturel sont responsables de frustrations, d’inquiétudes, de privations génératrices de stress qui à la longue peuvent avoir un impact négatif sur la santé physique et surtout mentale. À ces facteurs, s’ajoute pour certaines personnes, la faible accessibilité/utilisation des services, les habiletés personnelles parfois limitées et les expériences négatives vécues devant les attitudes de la population d’accueil.frCapital socialRéseau socialIntégration socialeExclusion socialeImmigrants africains francophonesGrounded TheorySanté des immigrantsSudbury (Ont.)Capital social et état de santé : une étude qualitative à propos de quelques immigrants africains de Sudbury (Canada)Thesis