Un modèle d’étude in vitro de la réversion tumorale du cancer du col utérin dû aux infections par le virus de papillome humain à haut risque (VPH 16 et 18)
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La réversion tumorale est un processus de transformation cellulaire peu fréquent qui s’explique par le rétablissement du contrôle de la croissance cellulaire aboutissant au phénotype cellulaire normal. Plusieurs agents sélectifs (virus, produits chimiques, interféron) peuvent être utilisés pour provoquer ce phénomène. L’efficacité de ces thérapies dépend de l’agressivité des cellules à traiter et les gènes qui sont bloqués. Les cellules HeLa et SiHa sont des lignées cellulaires utilisées fréquemment comme modèle in vitro pour étudier le cancer du col utérin. Ces deux lignées cellulaires comportent des oncogènes E6 et E7 du virus du papillome humain (VPH) à haut risque de type 18 pour les cellules HeLa et de type 16 pour les cellules SiHa. Les oncoprotéines virales E6 et E7 bloquent les protéines suppresseurs de tumeur p53 et pRb respectivement ce qui entraîne la transformation en cellules cancéreuses. La réactivation de la protéine p53 et/ou de la protéine pRb ou d’autres types de protéines effectuée par des agents sélectifs oncosuppressifs peut renormaliser le cycle cellulaire. L’étude proposée pour cette thèse vise à étoffer la littérature scientifique afin d’expliquer la faisabilité d’établir un modèle in vitro qui serait exploité pour 1) déterminer si la réversion tumorale a lieu de manière spontanée dans les cellules HeLa et SiHa, 2) comprendre les effets de différentes thérapies pouvant entraîner la réversion tumorale des cellules cancéreuses du col utérin et 3) comprendre le mécanisme d’action des thérapies oncosuppressives dans le contexte de la réversion tumorale du cancer du col utérin.